Quarante-cinq

10 décembre 2008

Faire péter le son en plein Paris. Une teuf trans en toute illégalité. Une putain de soirée. Je n'y aurait jamais cru. Mais pourtant, samedi soir, ça c'est réalisé. Même si c'est parti autant en couille que ça déchirait sa race. De nombreuses phases dans cette soirée, des bombes à eaux qui viennent de nul part, une fin de soirée chez quelqu'un qu'on ne connaissait pas, bref, une putain de soirée. Couché à sept heures trente, fatigué. Quelle puissance, savoir qu'on peut faire ça, qu'on peut se permettre des choses que tout le monde s'imagine. Ca te rends puissant. Ca te donne une impression de puissance. Magique.

Et puis un concert de folie. Dimanche soir, en banlieue, dans une salle comme je les aime. Une première partie très médiocre, qui m'a seulement permis d'aimer Ijahman Levi à se juste valeur. Un grand. Un très grand. Du son comme j'en écoute assez peu en concert, mais qu'il faudrait que je fasse plus souvent. A vingt-cinq euros la place, je pense que je n'y serais pas allé. Mais Nova fais bien les choses, et les deux invit' ont bien fait plaisir. Quel son, Sten Wright à la guitare solo, une basse fretless magnifique de puissance. Et ce batteur aux breaks monstrueux!! En lisant une interview de lui, Ijahman levi disait ne plus aimer les Etats-Unis. C'est un fumeur de ganja, parce qu'il est rasta, mais n'en emporte jamais avec lui. Or lors de ces deux transits aux Etats-Unis, il s'est fait arreter. Mais ces deux fois là, les Etat-Unis ont connus des oragans qui ont devastés le Sud. Il dit aujourd'hui qu'il préfère la France, même si "leur anglais n'est pas très bon". :D

Et avec tout ça, j'ai offert une page du Monde de la date de naissance d'un ami pour son anniversaire. Une page trouvé il y a deux ans dans une friche au Nord-ouest de Paris, qui est détruite depuis. Coïncidence quand tu nous tiens...