Vingt

La métaphysique des souvenirs.

Ce fut une bonne soirée de retrouvailles, les trois corses d'un coté, et de l'autre Hugo et Carl. Remplie de pastaga, de saumon et de friches. Du très gros, un ancien garage renault, inhabitable, mais en tout cas très agréable pour y manger, saumon, clairette, et tarama. De très belles pièces, dans un lieu magnifique, trois étages de pleine hallucination, des pièces colorisées et étudiées au possible, jusqu'à transvaser la vue vers l'imaginaire. Du très bon, il y aura bientot quelques photos... J'espère.
Je suis en train de ranger ma chambre, et voilà pas que je décide de vider les cartons du déménagement de l'année dernière, histoire de le finir, une fois pour toute. Je n'avais pas pensé que ça prendrais autant de temps, et puis on s'habitue, au fur et à mesure, de ces tas de cartons incomprésibles. On en ouvre un de temps en temps, quand on cherche quelque chose, ou que l'on a la motivation pour le rangement. Et puis, comme à chaque fois, on retrouve des choses, et d'autres, et l'on replonge dans les souvenirs. Aujourd'hui ce fut intense. J'ai retrouvé des photos de la copine de mon meilleur ami, qui était MA copine à l'époque, et j'ai beaucoup ris. Dans mes agendas L'Etudiant, 7, depuis ma quatrième, jusqu'à ma première année de fac, qui m'a servi que 3 semaines... Des souvenirs en pagailles, qui me font du bien. Et puis on lit, on regarde, on rigole, et le carton, il se vide pas. Au fur et à mesure, on arrive à le vider, mais c'est loooong.

J'aime voir ma chambre en bordel, ça fait du bien. Et retrouver des photos de ma soeur quand elle ressemblait à un mec dans le genre psychopathe dégénéré qui prends des photos au photomaton sans sourire, pour les glisser dans une enveloppe pour l'envoyer à la femme du mort, avec un bout de son petit doigt de pied.

Miam